Aux enfants libanais de la Diaspora: Un été au Liban avec Téta
Montreal – Canada
Qu’ont en
commun un homme d’affaires-peintre et une professionnelle des
communications-écrivain ? Tous les deux habitant à Montréal et d’origine
libanaise ?
Ils ont décidé de concevoir et de produire un livre destiné aux enfants
libanais dans le monde.
En effet, Frida Anbar, écrivain et George Takla, peintre s’associent pour
offrir aux enfants de la diaspora libanaise un hommage au pays des cèdres. Il
s’agit ici du récit de la découverte du pays par la petite Régina, 8 ans,
habitant aux États-Unis. En accompagnant, sa Téta cet été-là, ce n’est pas
seulement un Liban chaleureux et magnifique qu’elle découvre, mais également la
générosité, la joie de vivre et la profondeur de son peuple. En fait, Régina
reconnecte avec ses racines.
Le texte est poétique et touchant. Les illustrations sont d’une grande beauté
et émouvantes. L’artiste y a versé son âme en peignant des paysages qui ont
bercé son enfance. Son pinceau est gai et ses couleurs vives.
Frida Anbar explique : ‘‘c’est un don que nous faisons ensemble. Moi des
mots et Georges Takla de ses toiles. Nous sommes certains que notre amour pour
la terre du Levant sera transmis dans cet ouvrage destiné avant tout aux
enfants, mais qui touchera toute personne qui vibre pour le Liban. Nous
insistons pour qu’il soit distribué gratuitement car nous croyons que
l’écriture et la peinture ne sont que partage’’. Elle rajoute, ‘‘ce
geste est pour le Liban. Nous le glorifions au-delà de tous les conflits
politiques et religieux. Nous lui redonnons sa juste valeur, celle du pays
joyau et glorieux qu’il est. Nous voulons que les jeunes libanais à l’étranger
soient fiers de leurs origines et désirent, comme Régina, y retourner’’.
Poésie du texte, ivresse des illustrations. Le livre sera distribué en français
et en anglais gratuitement en version électronique avant la fin de l’année. La
version imprimée sera en circulation dès qu’un financement des couts
d’impression sera disponible.
Extrait :
‘‘Tu vois cet olivier, il a l’âge de ton arrière grand-père. Il a été planté
l’année où ils ont fait bâtir la maison. Pour leurs enfants et ensuite pour toi
Régina. Le Libanais a toujours été fier de sa terre. C’est ton héritage ma
chérie, l’amour du pays. Tu sais les gens partent et oublient leurs racines. Il
ne faut jamais laisser la porte se verrouiller. Un pays n’existe et ne vibre
que par son peuple. Promets-moi, petite fille, de ne jamais oublier cette terre
nommée Liban’’.
*Source: Agenda Culturelle